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Rav Nissim Bijaoui זצ״ל

Les institutions Toldot NISSIM ont été créées à la mémoire de Rav Claude Nissim Bijaoui זצ''ל par son fils le rav Ariel Bijaoui.

Rav Nissim Bijaoui est né à Tunis le 14 Avril 1942, comme l’aîné de sa famille.

Ses parents, des gens de grande droiture et très responsables, ont réussi à lui inculquer une éducation pieuse, véhiculant des valeurs  saintes et saines.

 

Il quitte la Tunisie à l’âge de dix-sept ans pour se rendre à Lyon et préparer l’arrivée de ses parents. Mais il décide finalement de gagner Paris pour étancher sa soif en Thora. Il s’inscrit à l’Ecole Rabbinique de la rue Vauquelin, où il passe ses examens avec succès et impressionne déjà ses camarades d’étude par son intelligence vive, son sérieux et sa rigueur.

Il se marie en 1967 et prend la tête de la communauté de Fontainebleau, puis celle d’Issy les Moulineaux, dont il occupera le poste rabbinique pendant une dizaine d’années.

Pendant toute cette période, ayant constaté l’absence de livres de prières destiné au judaïsme francophone, il se consacre à l’édition du Siddour Tefilat Chalom.

 

Constatant également que la communauté avait un besoin pressant d’un mohel, il entreprend de recevoir une formation en ce sens et il pratiquera à titre bénévole des centaines de circoncisions.

Un jour, avec son épouse, תלטו''א, il prend conscience de la précarité de la cacherouth à Paris, et entreprend alors de combler cette lacune, en ouvrant successivement deux puis trois établissements dans lesquels la qualité matérielle était conjuguée à la qualité spirituelle, et rend abordable le tandem “bon et cacher” qui n’existait pas jusqu’alors.

Ainsi pendant de longues années, il œuvre dans ce sens, n’économisant ni efforts ni moyens afin de réaliser un véritable zikoui harabim.

Lorsqu’il lui devient évident que son travail sera poursuivi par d’autres, il décide enfin de réaliser son rêve de toujours, celui de monter en Erets Israël.

Mais à l’image de notre ancêtre Yaakov qui voulut à la fin de ses jours vivre paisiblement en Israël, alors que la Torah nous livre le récit de querelles opposant ses enfants les uns les autres, l’entrainant finalement à passer de la sorte les pires années de sa vie – les Tsaddikim ne pouvant prétendre a la paix dans ce monde ci – de même tombe-t-il gravement malade dès son arrivée en Erets Israël, avec un très faible espoir de survie.

Mais, comme à son accoutumée, il se bat durant ses trois dernières années, espérant jusqu’au bout, malgré les avis médicaux défavorables.

 

Il s’acharne alors à rédiger un important commentaire en français sur la Michna, tâche d’autant plus difficile qu’il s’agit de sujets très complexes, et que sa santé chancelante menace à chaque instant de l’interrompre.

Mais il sait, là aussi, donner avec dignité une signification à chacune de ses journées, jusqu’au moment où Hachem décidera qu’il a laissé suffisamment d’enseignements, vécus ou écrits, pour nous permettes de les suivre.

Son leitmotiv était une parole qu’il tenait de ses parents : Dans la vie, ce que l’on entreprend, il faut le faire le mieux possible. Il y est arrivé et a appris à tous ceux qui l’ont connu la façon d’y parvenir.

La nouvelle de sa disparition a frappé de plein fouet toute sa famille et ses proches le 8 Adar 5759 - 24 Février 1999. Sa chaleur, sa force, sa douceur, sa fougue et sa vigueur faisaient de lui un homme auquel on s’attachait dès le premier instant. Il était devenu indispensable, non seulement à sa famille et à ses amis auxquels le soudaient tant de liens affectifs, mais aussi à ses connaissances d’un jour, d’une minute, pour les conseils qu’il avait su leur sonner, pour l’aide qu’il avait tenu à apporter et pour le bien qu’il n’arrêtait pas de semer.

 

Quel plus bel hommage ses enfants pouvaient lui rendre que celui d’ouvrir à Jérusalem un Beth Haknesset et Beth Hanmidrach, ainsi qu’une école portant son nom.

 

יהי זכרו ברוך

Rav Nissim Bijaoui
Rav Nissim Bijaoui
Rav Nissim Bijaoui
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